top of page

Se détacher d’une consommation habituelle de boissons alcoolisées : moins d'alcool pour une meilleure santé

Dernière mise à jour : 11 févr.

Aujourd’hui, je ne voulais pas faire un article de plus sur des astuces santé, mais plutôt parler bien-être, et celà en se concentrant sur un sujet bien précis : la consommation de boissons alcoolisées et ce qui nous y pousse.

Que ce soit dans la culture populaire, au cinéma ou dans les livres, ou même dans notre quotidien de famille, la consommation de boissons alcoolisées est normalisée. Tout le monde a déja vu un film par exemple dans lequel une jeune femme, triste ou mal à l’aise, se sert un verre de vin rouge en rentrant chez elle.

Nous avons été habitué(e)s aussi, en général, à voir de l’alcool servi ( parfois en grandes quantités ! ) lors de repas familiaux, qu’ils soient associés à des grandes occasions, ou pas.


Se forment donc naturellement deux images dans notre esprit :

  • premièrement, la consommation d’alcool est fortement associée aux grandes occasions, aux fêtes, aux rassemblements, etc.

  • deuxièmement, et c’est plutôt là le point fâcheux, l’alcool est montré comme étant utilisé pour gérer, pour supporter des émotions négatives.

Car oui ! On nous montre sans cesse, de manière plus ou moins claire, que si nous sommes tristes, fatigué(e)s, angoissé(e)s… il est parfaitement normal de recourir à l’alcool.


Comment alors ne pas développer, sans même s’en rendre compte, cette habitude ? C’est bien sur ce deuxième point que j’axe l’article d’aujourd’hui. La consommation d’alcool en groupe, par habitude et norme sociale, est un autre sujet sur lequel nous reviendrons ultérieurement. Il me semblait plus important de parler d’abord de notre rapport personnel à l’alcool dans la gestion émotionnelle.


L’alcool reste bel et bien un produit néfaste pour l’organisme dès lors qu’il est consommé, et ce peu importe la quantité. Boire moins d'alcool, c'est aider son organisme.

Il augmente le risque de maladies cardiovasculaires, de développer un cancer, une pathologie au niveau du système digestif ( foie, pancréas, estomac… ) ou nerveux, entre autres. Ses effets délétères sont proportionnels à la quantité consommée.


Il est bien de prendre conscience de cela, et en général nous le savons même déjà. Mais arrivons nous pour autant à nous en détacher ? C’est là que ce n’est pas si simple.


Le plus souvent, nous sommes à la recherche des effets psychoactifs de l’alcool : c’est à dire des conséquences directes de la consommation des boissons alcoolisées sur nos émotions, nos sentiments, nos sensations, etc. C’est exactement le cas lorsque nous souhaitons consommer une boisson alcoolisée pour faire face à un stress ou à de la tristesse. Ce sont des émotions que nous supportons mal, qui nous fatiguent et nous mettent en difficulté. Nous cherchons alors une parade.


Et c’est exactement là qu’il faut intervenir. Sur ce moment précis où nous réfléchissons à la consommation d’alcool dans la recherche de ses effets sur nos émotions.

Si nous souhaitons nous déshabituer de l’alcool, il faut proposer à notre corps et à notre esprit une autre parade à ces émotions négatives.

Il y a de nombreuses possibilités :

  • mise en place de rituels bien-être pour se détendre

  • trouver et pratiquer une activité qui nous fait du bien ( elle peut être artistique, sportive … )

  • penser au fait que parfois, dans nos vies urbaines, nous manquons de nature, et que des moments en extérieur peuvent faire extrêmement de bien à notre esprit ( promenade en forêt … )

  • être entouré(e), pouvoir parler de ses émotions

  • consulter un professionnel si le fardeau émotionnel est trop lourd et que nous avons besoin d’une aide extérieure

verres de bière

J’ai déja aidé également plusieurs personnes qui utilisaient l’alcool comme une ‘porte’ entre leur vie professionnelle et leur vie à la maison. L’alcool représentait pour eux un sas quasi-obligatoire de décompression qui leur permettait de clôturer leur journée de travail. Dans ce cas là, c’est un autre ‘sas de décompression’ qu’il faudra créer.


Il peut là aussi s’agir de la mise en place de rituels bien-être. Le corps et l’esprit aiment les rituels, les habitudes. La consommation d’alcool en rentrant du travail est justement un rituel. C’est d’ailleurs cet aspect, en plus des effets psychoactifs de l’alcool en tant que tel, qui contribuent à solidifier l’habitude de consommation.


Une idée de nouveau rituel à mettre en place ( mais bien entendu les plus efficaces seront les vôtres, qui correspondent à vos intuitions ) :

  • création d’une ambiance confortable

  • utilisation de bougies

  • utilisation d’encens ou diffusion d’huiles essentielles apaisantes ( ylang-ylang ou lavande vraie )

  • musique douce


Et surtout : faites-vous confiance. Vous pouvez surmonter vos émotions. Vous pouvez croire en vous et en vos lendemains. Pensez à l'effet positif qu'auront sur votre corps vos décisions, concentrez-vous sur le fait que vous avez envie de prendre soin de vous.

25 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page